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30 avril 2006

Tu me fais tourner la tête

Aujourd’hui le vent était bien moins fort, heureusement. J’avais une course en ville active, un vire (vire-vire) de 850 mètres, à faire 60 fois, autour de Mac Do.
C’est une course FFC départementale, le niveau est moins homogène qu’en FSGT, il y a des très costauds(dont Jef) et des très pas costauds.
Je ne suis pas mécontent car j’ai réussi à finir dans le paquet. Pour tout dire, les premiers(dont Jef qui fait 2) nous ont pris 2 tours.
Demain j’irai rouler avec la fontaine pour changer, plus de course avant les 13 et 14 mai donc entraînement à donf.

29 avril 2006

2 p'tits tours et puis s'en va

Course à Rognonas -stop- circuit de 2 kms -stop- gros mistral -stop- 2 tours et basta -terminé-

28 avril 2006

Contrepèterie


J’suis vraiment tordu, en passant devant ce camion j’ai tout de suite vu la contrepèterie et je n’ai pas résisté à le prendre en photo pour en faire profiter mes (très)nombreux lecteurs.
Faut avouer que ces deux là se sont bien trouvés, je n’aurai qu’un conseil à leur donner : Attention aux arnaqueurs.

27 avril 2006

Cool raoul


Avec Jean-Charles, on avait décidé de rester derrière en prévision du week-end difficile qui nous attend, pour ce qui est de ne pas aller trop vite on a pas été déçu, en fait on s'est carrément ennuyé, on aurait mieux fait d'aller avec le deuxième groupe et de rester dans les roues. Le parcours : Calvisson(hissons nous pas trop vite), Montpezat(pesa pas trop dans les jambes), La Calmette(porte bien son nom) et Pont Saint Nicolas(ola la), là on s'est lâché un peu (ça fait du bien). Donc pas grand chose à dire, sauf que le vent s'est levé et que samedi à Rognonas avec le mistral ça va être coton.

26 avril 2006

Le Premier Monsieur Vélo

Bonne nouvelle : Hubert Peigné vient d'être nommé le premier Monsieur Vélo par Dominique Perben, ministre des Transports !
Il sera "chargé de développer l'usage du vélo en France en adaptant la réglementation, les infrastructures et le Code de la route"...
Parce qu'il paraît qu'il n'y a pas assez d'adeptes du vélo en France : 3 % des déplacements se font en bicyclette contre 27 % aux Pays-Bas, 10 % en Allemagne et en Belgique, et 4 % en Italie.
Mais toujours selon le communiqué : 31 % des tués et 32 % des blessés grave en ville en 2004 sont des piétons et des cyclistes...
Un "Code de la rue" inspiré du modèle belge va être élaboré pour instaurer "une obligation de prudence du plus fort vis-à-vis du plus faible".
En ce qui concerne les accidents, plus il y aura de vélo, moins il y aura de voitures. D’autre part les automobilistes deviendront plus habitués à ce qu’il y ait des vélos partout et donc plus attentifs. Allez on va dans le bon sens et en plus : moins de voitures, moins de stress donc plus de « zénitude ».

25 avril 2006

Concours

Vu le succès qu'a remporté le concours sur les selles, je vous en ai préparé un autre sur les antivols. Cette fois-ci le gagnant remportera une montée gratuite du mont Ventoux ainsi que la descente qui va avec. Bonne chance à tous.

Rappel

Je vous rappelle que la plupart du temps vous pouvez cliquer sur les images pour les agrandir.

Diviser pour mieux rouler


Bon, ça y est, on a attaqué le bronzage, on a eu un temps magnifique, pas chaud, pas froid, pas de vent, pas de pluie, je crois que des jours comme ça, dans l'année on peut les compter sur les doigts d'une main.
Sinon, il a quand même fallu pédaler, bizarrement l'écrémage ne s'est pas fait à la pédale mais à chaque carrefour.
En effet, la séparation normale s'est faite avant Caveirac mais à Calvisson il y a eu de nouveau scission, on a continué à rouler bon train en passant par Saint Etienne d'Escattes, Fontanès et Lecques.
A Sardan il y a encore eu des gars qui sont partis de leur coté, nous on a pris vers Quissac puis Saint Théodorit, Savignargues et direction Nozières où il y a encore eu séparation, du coup on a été que 7 ou 8 à continuer par Saint Chaptes et Pont Saint Nicolas.
Ca a roulé sérieux tout le temps mais dans Pont Saint Nicolas il me restait du jus et quand Bernard a attaqué, j'ai pu répondre et finir devant avec lui. Sur le haut il y a encore eu séparation mais là c'est parce que Eric et moi on rentrait sur Rodilhan et Redessan.
Donc, super sortie, on a bien roulé, de temps en temps on a flingué, on a contré, bref, on s'est fait plaisir. Par contre les jambes sont dures et j'ai un gros week-end qui m'attend, il va falloir gérer ça au mieux.

23 avril 2006

Nul à ièch

Ouais ! heureusement qu'on va pouvoir regarder les pros cette après-midi à la télé parce que moi je n'ai pas brillé.
Pourtant, route de Sommières j'étais vigilant, je m'arrangeais pour rester vers l'avant mais arrivé à Aujargues je me suis relâché. Quand on est passé à Souvignargues et Saint Etienne d'Escattes je traînais à l'arrière et forcément dans la bosse il y a eu des trous à boucher et même une belle cassure. Le temps de revenir sur le 1er groupe, on avait passé Saint Côme et on arrivait à Clarensac. Je n'ai donc pas eu le temps de récupérer et dans la bosse j'ai sauté dès le début.
J'ai essayé de limiter les dégâts et de revenir ensuite sur l'avant avec un groupetto mais on a eu beau chasser, on n’est jamais revenu.
Et voilà, je suis déçu mais je ne dois m'en prendre qu'à moi-même et à mon manque de vigilance, comme on dit, il n'y a pas que les jambes qui comptent.

20 avril 2006

Un mal pour un bien


C'est vrai que vu le prix de l'essence, je suis bien content d'aller à vélo.
Ce matin, les groupes se sont faits dès la place Séverine mais je ne l'ai pas vu tout de suite et me suis retrouvé dans le groupe plus facile, en fait ça ne m'a pas trop fait "ièch" vu que je ne voulais pas trop m'employer.
Donc tranquillou jusqu'à Joncquières et là, en prenant la route de Montfrin, un camion a géné le peloton et certains n'ont pas trouvé mieux à faire que d'en profiter pour rouler. On a été que quelques uns à pouvoir revenir pour former un groupe d'une vingtaine d'unités.
On a fait Valliguières par Domazan et Théziers puis retour par Flaux et Uzès sur un train pas trop dur en accélérant un peu dans les bosses. On était plus qu'une dizaine arrivé au pont Saint Nicolas et on est monté sur un train régulier pour pas perdre trop de monde.
Donc, sortie facile avec une météo superbe, maintenant repos jusqu'à dimanche pour être en forme sur la course.

17 avril 2006

Ouf !


Ça va faire du bien d’aller bosser un peu, trois jours à bloc ça commence à faire.
On est d’abord passé par Générac et Beauvoisin pour aller faire une minute de silence sur le chemin des Canaux, on a ensuite fait Vergèze, Gallargues, Sommières puis Salinelles, Lecques et retour par Fontanès, Saint Etienne d’Escattes et Clarensac.
Ca a roulé fort avec un vent défavorable presque tout le long, j’étais pas mal et je me suis accroché jusqu’à Saint Etienne d’Escattes, vu que le vent venait de la gauche depuis Lecques on était dans la bordure et j’ai senti que je ne tiendrai pas dans la bosse, je me suis donc relevé et j’ai fait le reste à ma pogne.
Je trouve que je m’en sors pas mal vu que je n’étais pas carbonisé au retour, j’ai de bonnes sensations, maintenant va falloir gérer pour garder la forme.

16 avril 2006

Joyeuses pâques


Moi aussi j’ai un peu mal au cucul et aux jambettes, on est allé à Sommières par Gallargues puis Quissac et retour par la route de Sauve et tout ça à 35 km/h de moyenne s’il vous plaît.
J’avais des bonnes jambes et donc j’étais facile même dans les petites bosses comme la Croix de Gailhan, à Vic j’ai préféré gérer ( peut-être un peu trop) pour ne pas me mettre dans le violet.
Un petit groupe de costaud est donc parti devant et jusqu’à Nîmes on a roulé à trois ou quatre mecs pour essayer de les revoir, on en a repris quelques uns mais pas les premiers.
Tant pis, on s’est fait une belle partie de manivelles sous un beau soleil, des températures douces et pas de vent, le pied quoi !
Allez, demain on remet ça, je devrai être un peu fatigué, on verra bien.

15 avril 2006

Mouiller le maillot

On a mouillé le maillot et le reste vu qu'on a chopé la pluie.
Déjà pour rejoindre la place Séverine j'avais reçu quelques gouttes mais on espérait quand même s'en tirer à bon compte vu que la météo annonçait la pluie plutôt pour l'après-midi, que nenni !
Ca n’nous à pas empêché de rouler costaud, d’abord route de Sommières puis direction Saint Laurent d’Aigouze par Aimargues et Marsillargues puis retour par les Iscles, Galician et Franquevaux.
En plus de la pluie il y avait un fort vent de sud-est et on a bien relayé jusqu’aux Iscles, là Christophe et Bernard se sont échappés et nous on s’est relevé, on a monté la première moitié de Franquevaux doucement et la deuxième fort.
Manque de pot, j’ai crevé sur le haut, le temps de réparer il a fallu que je m’arrête de nouveau à Générac pour aider Raymond qui avait également crevé et qui avait des problèmes « petite valve/grande valve ». Vu qu’il avait mal inspecté son pneu il a recrevé plus loin, on a donc du encore s’arrêter. Rejoints entre temps par Guy et un autre gars on a fini par rentrer sur Nîmes légèrement mouillés et frigorifiés.
Un peu galère sur la fin mais on a bien travaillé les jambes, j’espère que demain et lundi la météo sera plus clémente.

09 avril 2006

Crachin breton


On est rentré bien cracra, on a eu un petit crachin presque toute la matinée.
On avait choisi un parcours classique quand le temps n'est pas sûr, Générac, Saint Gilles, Bellegarde, Redessan, Cabrières, Collias.
Le rhytme a été soutenu tout du long, dans Cabrières j'ai laché quelques mètres puis dans la descente sur Collias ça été le salaire de la peur avec la route mouillée et les freins qui répondent mal.
En fait ça avait beau n'être qu'un petit crachin on était trempé comme des soupes et si certains ont voulu continuer, moi je suis rentré par pont Saint Nicolas et Poulx.
Bien content d'être au chaud à la maison, je vais m'installer dans un fauteuil et regarder Paris-Roubaix, c'est comme ça qu'on apprécie les bonnes choses !

08 avril 2006

Concours de la meilleure selle

Choisissez la selle que vous préférez, le gagnant sera tiré au sort et se verra offrir une ballade à vélo avec la fontaine. Si vous voyez mal la selle cliquez sur l'image pour l'agrandir.

Gie-lo-tri

Aujourd'hui on a fait la trilogie à l'envers(d'où le titre) : Cassagnoles, Saint Bénezet, Mauressargues.
On est parti par la route d'Alés pour aller à Dions, Bourdic, Serviers, La Baume et tout ça étonnamment dans le brouillard.
Le reste du parcours a été moins classique puisqu'on a fait Foissac, Baron, Saint Etienne de l'Olm, Saint Hyppolite de Caton et Vézenobres, pour finir donc par la fameuse et mondialement connue trilogie.
La succession des petites bosses fait que c'est un parcours casse-pattes qu'on a effectué sur un bon rhytme. J'ai de bonnes sensations et c'est ça qui compte.
Demain ça risque d'être plus dur, mais c'est pas grave on fera qu'est ce qu'on peut.

03 avril 2006

Dernier espoir


Je passe devant la station d'épuration de Rodilhan tous les jours et c'est la première fois que je remarque la bouée de sauvetage, ça fait forcément travailler l'imagination.
Il faudrait que j'envoie cette photo à notre premier ministre pour qu'il sache que même quand tu es dedans jusqu'au cou, il reste encore un espoir.

02 avril 2006

La quête du Graal


Je voudrai ici utiliser une métaphore pour essayer d’expliquer aux non-initiés, aux profanes, ce qu’est pour moi et, je le suppose, pour de nombreux sportifs, la recherche de la forme parfaite, leur faire comprendre ce rêve qu’un jour, lors d’une sortie à vélo ou d’une course, j’aurai l’impression de voler : de la puissance à revendre sur le plat, « la socquette légère » dans les bosses, du « jus » à revendre jusqu’à l’arrivée sans qu’à aucun moment un « coup de moins bien » ne me ramène à la réalité.

J’ai le sentiment que si cette image de la quête du Graal est commune à tous les sportifs, c’est aux cyclistes qu’elle est le plus appropriée, en effet, très souvent , sur le vélo, on peut ressentir une forme éblouissante ou au contraire avoir l’impression de « pédaler dans la choucroute », sans qu’on sache vraiment pour quelles raisons. C’est pour cela qu’on se prend à rêver qu’un beau jour nous tombe du ciel une forme olympique nous permettant de survoler les débats.

Bien sûr, comme Arthur et les chevaliers de la table ronde, nous ne trouvons jamais ce Graal, mais comme eux nous avons de temps en temps l’impression de nous en approcher et bien sur cette quête se suffit à elle-même, elle est elle même le but. Cette impression explique en partie notre addiction pour le vélo, pourquoi nous en voulons toujours plus et ne pouvons nous passer d’aller rouler.

Chevaliers des temps modernes avec nos couleurs et nos magnifiques destriers, nous avons nous aussi des ennemis bien réels comme la surcharge pondéral, les excès en touts genres, la fatigue, le manque d’entraînement, le surentraînement. Nous avons également des ennemis moins évidents, plus chimériques qui sont nos sorcières et nos dragons, je veux parler des doutes, des pensées négatives, des faiblesses psychologiques. Bien sur, comme les chevaliers, nous chevauchons souvent en groupe, mais la quête est personnelle, quoique l’émulation qu’apporte le groupe est forcément bénéfique.

Bien qu’on ne puisse jamais l’atteindre, cette recherche de la forme ultime, si elle est parfois difficile, a quelque chose de jubilatoire. Comme pour toute chose il faut bien sur savoir raison garder, ne pas tomber dans l’excès et continuer à apprécier les bonnes choses de la vie.
Il faut enfin, surtout à notre petit niveau, décider une bonne fois pour toute, contrairement au roi Arthur, de se passer des services magiques de Merlin ou de la fée Viviane, car bien sûr la vrai quête n’est pas de trouver le Graal à tout prix mais de faire une bonne quête !

les barjots de Barjac


Allez, rapide compte rendu de la course du matin à Barjac.
Il n'y a pas grand chose à en dire à part qu'elle est trop courte (48 kms) avec une seule vrai difficulté : la bosse des fumades, qu'on passe en force.
Du coup, à l'arrivée c'est la foire d'empoigne, tout le monde veut se placer pour le sprint et donc ça frotte dur.
En fait seule l'arrivée en côte est difficile à négocier et je n'ai pas trouvé la force pour finir devant.
C'est un peu frustrant d'aller aussi loin pour une course aussi courte, je ne sais pas si je la ferai l'année prochaine.