La cigale et le cycliste

La cigale du sud de la France
Est fine connaisseuse en matière de cyclisme.
En effet, il suffit d’aller pédaler sous le soleil
En plein été
Pour se rendre compte que selon la forme qu’on affiche
Les cigales vous huent ou vous encouragent.
Je vous entends d’ici me traiter de fou,
Me rétorquer que c’est psychologique
Que c’est juste une impression due à l’état de fatigue.
Bien sur l’état psychique du cycliste y est pour beaucoup
mais si l’on admet que nos animaux de compagnie
sont sensibles à nos états d’âme alors pourquoi pas les cigales.
Vous remarquerez d’ailleurs que quand elles entendent un groupe de cyclistes bruyants
Ne sachant évaluer un état de fraîcheur global
elles préfèrent s’abstenir.
Par contre j’en déduis qu’elles ne sont guère compatissantes
Et qu’au lieu de nous houspiller quand nous sommes exténués
Elles pourraient, au contraire, nous soutenir, nous encourager.
Et là, comme si j’y étais, je vous vois lever les bras au ciel
Et vous écrier :
Il a trop pédalé sous le soleil, il a pris un coup sur le citron.
Je veux bien, mais admettez que si j’ai pris un coup de chaud
les pauvres cigales, dans cette chaleur étouffante
bien que se faisant de l’air en permanence
ont toutes les chances elles aussi de divaguer
et que c’est sûrement pour cette raison qu’elles nous accablent
quand il faudrait nous aider.

Je sens bien que mon raisonnement scientifique ne convaincra pas tout le monde
mais je suis sur d’une chose
c’est que vous n’entendrez plus maintenant les cigales de la même oreille.

Fin de saison

Voilà, le rideau est tombé sur ma saison 2006, je n'ai pas pu faire grand chose sur la course de Sauveterre.
10 tours de 6 kms à couvrir, je me suis retrouvé échappé dès le 1er tour avec 3 autres gars mais je ne me sentais pas de faire 10 tours comme ça et on s'est fait reprendre.
3 gars ont réussi à sortir dans les derniers tours et vu qu'on ne s'est pas trop entendus derrière, ils se sont joué le podium entre eux.
Je ferai peut-être quelques courses cet été pour aller me frotter aux "toutes catégories".

Tarascon con !

Course à Tarascon ce matin, un circuit de 4.5 kms à parcourir 13 fois.
Ca a roulé vite puisqu’on finit avec 40 kms/h de moyenne, deux gars ont réussi à s’échapper et finissent détachés.
Le sprint était donc pour la 3ème place sur une grande ligne droite et je n’ai pas trouvé les forces pour aller jusqu’au bout.
Demain matin Sauveterre, j’espère avoir un peu plus de gnac.

Qué calor

Qué calor, il doit faire 33°, je suis allé essayer ma nouvelle selle.
Pour dire vrai, elle me scie le cul dans tous les sens du terme. C’est normal vu que ça n'appuie pas aux mêmes endroits, ça va passer et au moins ça n'appuie pas du tout au milieu et ça ne compresse donc pas le nerf machin, le canal truc et tout le reste.
En plus je la trouve très belle et elle va super bien sur mon bolide.
Ce week-end, 2 courses, va falloir assurer

Sur les chapeaux de roue

Départ sur les chapeaux de roue sur le Jean-Jaurès cet après-midi, deux mecs de la même équipe sont partis dès les premiers mètres et derrière ça a roulé à bloc pendant plusieurs tours. Je me suis accroché tant bien que mal en attendant que ça se calme, mais je n’ai jamais réussi à me remettre suffisamment pour pouvoir faire quelque chose dans le final.
C’est bien quand même, bon exercice de rythme.

Parcours sélectif

Sélection par l'arrière aujourd'hui sur un parcours très sélectif, avec comme plat de résistance, Aigaliers, Bourdiguet et Saint Bénezet. Bien sur après la répétition des bosses c'était sauve qui peut mais on a réussi à faire un bon groupetto et comme il y avait Christophe avec nous, Jef nous a attendu à Saint Bénezet, malheureusement je n'ai pas réussi à m'accrocher dans la bosse pour sortir de la vallée et on s'est retrouvé à 3 pour finir par Uzés puis Sagriès, Sanilhac et Collias.
le coté positif, c'est que bien que lachés il n'y avait pas grand monde devant nous.

rebelote

Ca devient lassant, j'ai encore abandonné.
Il faisait bien chaud sur Salindres cet après-midi, je croyais être pas trop mal mais je me suis grillé dès le deuxième tour en essayant de boucher un trou sur des échappés et aprés avec la chaleur je n'ai jamais pu récupérer et j'ai laché l'affaire au septième tour.
Cest dur pour le moral, va falloir que je me refasse une santé.

La mer

Ce matin il y a eu séparation non voulue dans Nîmes et bien sur à traîner derrière j’ai raté le groupe des costauds, du coup on a fait un bon deuxième groupe, ce n’est pas si mal car cela nous permet de prendre nos responsabilités et de rouler un peu devant.
Nous sommes allés à la mer, Aimargues, Marsillargues, La Grande Motte, Le Grau du Roi, Aigues Mortes, Saint Laurent d’Aigouze et chemin des canaux.
Parcours plat comme la main donc pas folichon, on a quand même bien roulé, j’ai pris des gros relais sur la fin, c’est bon pour l’entraînement.
Dimanche, course à Salindres avec les « toutes », ça va être dur, on verra bien.

Vécolo

Ca ça m'botte, je vois que certains commencent à réagir et c'est génial, je ne comprends pas qu'on fasse du vélo et que l'on jette ses déchets sur le bord de la route.
Pour moi vélo ça rime forcément avec écolo.

Repos forcé

Ce matin en allant à la place Séverine mes vitesses n'arrêtaient pas de sauter, j'ai d'abord cru à un problème de dérailleur mais arrivé là-bas je me suis rendu compte que ma chaîne était carrément vrillée.
Je suis donc revenu à la casa, repos forcé, j'amènerai le vélo demain chez Passieu.

J'suis vénère

Là j’ai les grosses bouboules, ce matin j’avais une course à Cendras, on devait effectuer 13 tours de 4 kms avec à chaque fois une bosse très courte mais très pentue.
A la fin du 2ème tour, pile dans la bosse, j’ai eu un saut de chaîne. Conformément à la loi de l’emmerdement maximum, je n’avais pas seulement déraillé mais la chaîne était passée en force entre le cadre et le petit plateau. Je n’ai donc pas pu repartir de suite, course terminée, mais le pire de tout c’est que le cadre a morflé.
Je ne sais pas ce que ça va donner, j’irai rouler demain pour voir et je l’amènerai mardi au mécano.
En plus j’avais de très bonnes sensations, J’AI LA IRE.

Soufflé n'est pas joué

Petit compte rendu rapide de la sortie d’hier.
On a failli s’envoler, il y avait encore un gros Mistral et une belle tramontane.
On a commencé par un parcours classique : Saint Geniès, Maurressargues, Saint Bénezet mais arrivé là on est parti à gauche vers Lédignan, Canaules, Logrian, Bragassargues et retour par Lecques, Fontanès et Saint Etienne d’Escattes.
Ca a roulé correct jusqu’à Mauressargues où on a un peu accéléré ainsi qu’à Saint Bénezet puis bon train tout le reste du parcours, heureusement qu’il y avait des bonnes roues pour se planquer.
Il y en a marre de ce vent et ils nous en prévoient tout le week-end , qué galère.