Bonnes pattes

On sort de la grisaille et de la pluie pour retrouver mistral et tramontane, le seul point positif, c'est qu'on n'a pas les grosses chaleurs.
Ce matin, j'avais prévu d'aller un peu avec le premier groupe pour couper et ne pas faire trop long mais à Calvisson il y a eu scission, avec Jean-Charles on a préféré suivre le deuxième route en restant sur la route de Sommières, du coup on a fait toute la sortie avec eux.
Passage par Aigues-Vives puis Sommières à une allure raisonnable direction ensuite Carnas qu'on a monté bon rythme mais pas à bloc, après le village il y a eu de nouveau scission puis re-fusion, certains sont passés par Sardan alors que nous prenions par Gailhan.
Enfin final par Lecques et Saint Etienne sans faiblir puis Caveirac.
Du coup j'ai fait 110 bornes et j'ai roulé pas mal devant, j'avais les bonnes jambes mais je vais peut-être le payer demain à Cendras, on verra bien.

Entre les gouttes

Petit compte rendu rapide car je suis un pneu crevé.
Vu la météo, il y avait peu de monde ce matin. En plus on s'est séparé dès la place Séverine, le groupe de Willy est parti vers le bas et nous vers le haut.
Nous n'étions qu"une douzaine ) rouler bon rythme jusqu'à Mauressargues et Saint Bénezet mais pas à bloc quand même. De là, direction Lédignan puis Canaules et Logrian. A Bragassargues nous avons pris un peu la flotte mais pas assez pour être mouillés. Toujours à bonne vitesse, retour par Sardan, Lecques et Saint Etienne où j'ai perdu quelques longueurs sur le haut, du coup, à 2 on est rentré sur les 4 échappés mais juste à Clarensac, au pied de la bosse ça partait à bloc, j'ai donc du me relever pour ne pas exploser en vol.
Bernard et Hervé m'ayant attendu en haut, nous avons fini à 3 sur la route de Sauve avec encore un peu de pluie mais sans mollir.
Météo menaçante mais sortie épatante (rime riche), comme quoi faut jamais désespérer.

L'hiver indien

Au même titre que l'été indien est un petit retour de l'été au milieu de l'automne et bien l'hiver indien c'est la même chose au milieu du printemps, à ce propos l'image que j'ai mise est l'illustration de la blague "homme blanc couper beaucoup de bois, hiver très rude !"
Pour en revenir à nos moutons, il faisait plutôt frisquet ce matin avec un vent d'ouest très gênant et même quelques gouttes au départ et à l'arrivée.
On n'était pas très nombreux à quitter la place Séverine pour prendre la direction de Congénies, on est resté groupir jusqu'à Calvisson, là ça a commencé à flinguer, ce qui a créé une belle cassure. Devant ça a continué à rouler costaud avec encore des attaques malgré ou à cause du vent défavorable, passage rapide à Souvignargues puis direction Fontanès où on a eu la surprise de voir le 2ème groupe, venant directement des quatre-chemins, nous passer devant.
Une fois qu'on les a eu dépassés, il m'a pris un coup de flémingite aiguë, j'ai donc décidé de les attendre et de finir plus tranquillement, après Sérignac le vent nous a été plus favorable, passage à Moulézan, Nozières et Saint Geniès pour finir par l'ancienne route d'Anduze.
Finalement, le week-end a été moins pourri que prévu, on a pu rouler les trois jours, je sens que les jambes ne sont pas trop mal mais que le mental est un peu fragile, on verra bien ce que ça peut donner en course, dimanche prochain à Cendras.

Pas motivé

La météo étant meilleure, un peu frisquet au départ, il y avait beaucoup plus de monde ce matin. On est allé faire une classique (de printemps et de toute saison d'ailleurs), Carnas.
Le départ jusqu'à Caveirac s'est fait en souplesse puis l'allure s'est progressivement accélérée pour ne plus faiblir.
Je n'étais pas vraiment dans le coup car comme le dit l'adage fontainien : Qui le samedi est fort, le dimanche est mort. Au pied de Carnas j'ai préféré me relever, selon comment on voit les choses, j'ai été raisonnable ou fainéant mais finalement on fait bien "qu'est qu'on veut".
Je suis donc rentré sur Nîmes à mon rythme, tranquilou. On verra bien demain si j'ai retrouvé des jambes et de la motivation.

Qui a peur est un peureux

Météo plus qu'incertaine ce matin, il y avait un peu de grésil quand j'ai quitté la maison, j'ai décidé d'y aller quand même, pour voir.
Place Séverine on n'était pas très nombreux, une trentaine à tout casser. Comme on était fier d'avoir eu le courage de venir on est allé faire les Baux.
En fait on n'a pas eu de pluie du tout. On ne s'est jamais mis à bloc mais on a gardé une bonne vitesse toute la matinée (34 de moyenne au final). Dans la montée des Baux j'ai réussi à m'accrocher, j'ai juste perdu quelques longueurs sur le haut mais c'est plus dans la tête que dans les jambes.
Petit ralentissement pour attendre quelques retardataires, puis gros roulage jusqu'à Nîmes avec un bon rouleau sur la route de Beaucaire, j'espérais faire un bon sprint mais Christophe P. a lancé de loin et je n'ai pas trouvé la force de m'accrocher, tant pire.
Bonne sortie finalement, il n'a pas fait trop chaud et il n'a pas plu.

Histoire sans parole

Sur les chapeaux de roue

Départ rapide aujourd'hui, dès la sortie de Nîmes, on est monté à Caveirac comme si ça descendait. Après une petite pause avant Calvisson on a vite repris une vitesse de ouf, à donf dans les roues, passage comme des motos dans Aujargues et Souvignargues, du coup en bas de Montpezat j'ai rendu les armes. J'ai laissé partir, je n'ai même pas essayé d'accrocher un groupetto, j'ai pris un rythme tranquille pour continuer sur le parcours prévu, Gajan, La Calmette et Dions, au lieu de faire Uzès, Sagriès et pont Saint Nicolas j'ai tourné, en haut du long faux-plat, à droite pour raccourcir par Blauzac, du coup à hauteur du camp des garrigues j'ai pu voir passer les petits groupes des rescapés les plus costauds.
Décidément je n'apprécie pas les départs rapides et aujourd'hui j'ai été particulièrement gâté.