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28 février 2006

Les fables de la fontaine


Privé de fontaine ce matin : j’étais encore légèrement à la bourre, mais le peloton a du partir un peu avant l’heure et je me suis donc dit comme le lièvre de la fable : rien ne sert de courir, il faut partir à point. Comme la cigale je me trouvais fort dépourvu et jurais comme le renard qu’on ne m’y reprendrait plus.
On s’est, en fait, retrouvé à 3 orphelins et comme des grands on est parti par la route de Sommières en espérant reprendre le peloton mais en vain. On a donc été monter Maruéjols en passant par Caveirac, Clarensac et Saint Côme. Arrivé là, vu qu’il faisait toujours aussi froid on s’est dit qu’on allait à Cannes voir s’il faisait meilleur sur la croisette. Aussitôt dit, aussitôt fait, une fois passé Fontanès, Lecques, Sardan et Sérignac, de croisette nenni, mais mal au cannes, oui ! On a donc décidé de rentrer sans mollir par Moulézan, Mauressargues et Saint Geniès, petit crochet par Montignargues le bien nommé et direction la vieille route d’Anduze.
Finalement, juste avant le Pompidou on a repris 2 éléments de la fontaine et on a pu dire comme le rat : patience et longueur de temps valent mieux que force ni que rage.
Comme il faut toujours voir le bon côté des choses, on a bien travaillé, vu qu’à trois les relais reviennent rapidement et que le vent était encore de la partie. Allez, il faut maintenant attendre samedi pour remettre ça, mais « tout vient à point à qui sait attendre ».

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

c joliment dis!poete et sportif!trop fort comme papa!

08 mars, 2006 16:52  

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